Vous lancez une application, une start-up, un produit ou une entreprise et vous cherchez un nom? Quel genre de nom d’entreprise devriez-vous choisir? Quelles sont les options possibles? Voici quelques exemples pour vous aider à faire le bon choix dans votre stratégie de marque.

Le nom d’entreprise générique

Apple, Rouge et Chlorophylle sont déjà pris et associés à une idée. L’utilisation d’un mot générique est de plus en plus difficile, car bon nombre sont protégés par un copyright. D’ailleurs si vous désirez faire affaire aux États-Unis, votre nom devra être bilingue. Double défi. Par contre, c’est un bon moyen de se différencier. Par exemple, Tangerine est un nom qui détonne dans l’industrie très traditionnelle des banques (Banque de Montréal, Banque Scotia, Banque Royale).

L’expression

Dispo, Eureka, Ils en fument du bon,  Skouik! Skouik! et Tite Frette sont des exemples de noms d’entreprise qui ont repris textuellement des expressions du quotidien. Si c’est très représentatif de votre produit et de votre domaine, ça peut être une bonne idée. Par contre, il peut être difficile de trouver une expression que tout le monde connait qui n’est pas déjà prise par une compagnie. Vous devez aussi vous assurer que cette expression a le même sens pour tout le monde. Attention aux régionalismes!

Le nom de famille

Vachon, Caron & Gay, Dior et Tanguay portent tous le nom de leur propriétaire et fondateur. Si votre nom de famille n’est pas déjà associé à une industrie, ça peut être une bonne stratégie. Par contre, si vous vous lancez dans la boulangerie, utiliser le nom Vachon n’est peut-être pas une bonne idée.

Le néologisme

Un mot nouveau créé à partir de la fusion de préfixes et de suffixes peut vous permettre d’évoquer deux idées ou plus de façon simple. Par exemple Navanex est composé de nava qui réfère au naval et nex qui évoque le futur et l’innovation. Neovolt est formé de néo qui signifie nouveau et volt qui réfère à l’électricité. Avec ce type de nom d’entreprise, les possibilités sont presque infinies. De plus, c’est plus simple de trouver un nom avec une sonorité internationale.

L’invention

Aujourd’hui, tout le monde connait Google et Kijiji. Mais la simple évocation du nom de marque ne vous donne aucun indice sur les valeurs et les services de l’entreprise. C’est une bonne façon de se démarquer et de surprendre un marché. Par contre, un nom conceptuel complètement décalé demande une bonne stratégie de marketing et un bon budget pour le faire connaitre.

Le collage de mots

Prendre deux mots et les placer ensemble pour créer un nom est une façon simple d’obtenir un nom d’entreprise. Du Proprio, Banque Nationale, Club Piscine, en sont quelques exemples. Par contre si tous vos compétiteurs utilisent cette stratégie, vaut peut-être mieux aller ailleurs. À une certaine époque, on accolait le 2000 à un nom pour évoquer l’innovation. Une stratégie qui vieillit mal. Attention à ne pas vouloir adopter une mode qui sera dépassée lorsque votre entreprise fêtera son 10e anniversaire.

Choisir un nom d’entreprise conceptuel ou rationnel?

Si vous avez un petit budget marketing et que ce que vous faites est difficile à comprendre, optez pour un nom descriptif et clair sur votre offre. Si vous êtes consultant ou travailleur autonome et que vous n’avez pas l’intention d’avoir des employés ou de vendre votre entreprise, utiliser votre propre nom est plus simple, autant fiscalement que légalement.

Les avantages de choisir un nom rationnel :

– Identifie le bénéfice du produit car il est souvent descriptif.

– Permet l’utilisation de néologismes.

– S’adresse à la pensée rationnelle.

– Demande moins d’efforts et de budget pour le faire connaitre.

Votre nom d’entreprise doit-il avoir une connotation québécoise ou internationale?

La plupart de mes mandats de noms d’entreprise impliquent des ventes aux États-Unis ou à l’international. Lorsque l’on crée une application, comme mon client Axify, le nom doit tenir compte du contexte technologique et du sens du nom dans plusieurs langues. La racine anglaise est souvent priorisée car c’est la langue d’affaires. D’autres langues comme le latin, l’espagnol, l’italien ou le grec peuvent aussi servir d’inspiration. L’emprunt d’un suffixe (néo = nouveau) dans ces langues est d’ailleurs une bonne idée.

Attention aux noms d’entreprise de vos compétiteurs

Pouvez-vous me nommer une, deux ou même trois pharmacies qui ont le mot prix dans leur nominal? Avouez que c’est facile : Uniprix, Pharmaprix et Familiprix. Se coller à son compétiteur n’est jamais une bonne stratégie, car vous risquez de créer de la confusion et de faire de la publicité pour votre concurrent. Autre exemple, à Québec il y a le magasin de jouets Castello, Granit Castello et Café Castelo. Donc, lorsque j’entends une publicité de Granit Castelo, ça me donne le goût d’aller me chercher un café glacé chez Café Castelo. D’où l’importance de vérifier sur Google si d’autres entreprises utilisent des termes que vous souhaitez placer dans votre nom.

Maintenant que vous savez quel type de nom d’entreprise vous désirez, ce n’est que le commencement. Il faut le trouver en suivant ces 12 étapes. Ensuite, afin de faire vivre votre marque, vous aurez besoin d’un slogan de positionnement, d’un ton de marque, de contenus web et de concepts publicitaires.

Si vous avez besoin d’un concepteur-rédacteur pour vous aider à concrétiser tout ça, écrivez-moi.

Lorsque l’on crée un nom d’entreprise, ce n’est pas pour 2 ans ou même 10 ans, on souhaite que ce nom nous colle à la peau à vie. D’ailleurs, le processus de création d’un nom est réfléchi et complexe. Par contre, certaines situations peuvent nous amener à vouloir changer de nom. En voici 5.

1. Changement d’actionnaires

La notaire Jessica Odar m’a mandaté il y a quelques années afin de changer le nom de Notaires Baril Turmel Odar. La raison : Maitre Baril ne faisait plus partie de l’entreprise. Il y avait donc une opportunité de se différencier dans le marché. En effet, à Québec, la plupart des cabinets de notaires ont le terme notaire dans leur nominal. J’ai proposé Notavi qui fait référence au notariat et à l’avis juridique.2. Élargissement du mandat

J’ai collaboré avec l’équipe d’Audace sur un mandat de rebranding. La Maison de la culture de Grande-Rivière devait changer de nom pour plusieurs raisons. Elle était associée à une seule municipalité alors que les activités culturelles auraient maintenant lieu sur tout le territoire de la MRC du Rocher-Percé. Le nom était aussi mal compris car il ne s’agissait pas d’une maison physique. J’ai donc proposé Courant Culturel qui reflète mieux le rôle de leadership en médiation culturelle et soutien aux artistes dans la MRC du Rocher-Percé. Il colle aussi au paysage immédiat ainsi qu’aux valeurs d’accessibilité, de collaboration et de créativité de l’organisme.

3. Transformation de l’entreprise

Une entreprise pionnière dans le gaz naturel a changé de nom en 2017. Gaz Métro devient Énergir, une contraction d’énergie, avenir et agir. Ce changement reflète les nouvelles orientations de l’entreprise qui développe aussi l’énergie éolienne, l’énergie solaire, l’hydroélectricité et la géothermie. Avec son nouveau nom d’entreprise, Énergir est bien positionnée pour devenir un acteur de premier plan dans le secteur énergétique.

4. Mauvaise réputation

Le 25 mars 2021, en plein cœur de la pandémie, le vaccin AstraZeneca devient Vaxzevria. Ce changement avait été nécessaire car plusieurs pays l’avaient suspendu. On croyait que le vaccin provoque des caillots sanguins et les gens n’avaient plus confiance.

 

5. Fusion de deux entreprises

En 2020, La Capitale et SSQ Assurance annoncent leur fusion. La nouvelle entité sera dorénavant appelée Beneva. C’est un mot inventé composé de « Bene » qui fait référence à la bienveillance et « va » qui évoque le mouvement et l’action.

Certains changements de nom d’entreprise sont plus réussis que d’autres, mais ce n’est jamais un choix anodin car on doit investir beaucoup d’efforts et d’argent pour faire connaitre le nouveau nom. Sans compter que l’on perd toute la notoriété acquise avec l’ancien.

En tant que concepteur-rédacteur et stratège de marque, je peux vous aider à trouver un nom d’entreprise ou effectuer un rebranding.

Une entreprise a une personnalité. Le ton de marque, la voix qu’elle prend pour parler aux clients doit se sentir partout dans le site web car c’est le point d’ancrage de la relation client. N’oublions pas que le contenu fait partie de l’image de marque au même titre que le design. Donc avant de débuter la rédaction d’un site web, je prends le temps de bien cerner l’entreprise et de lui définir une façon de s’exprimer, une couleur. Mais comment fait-on pour définir le ton de la marque? Voici 7 questions pour vous aider.

1. À quoi sert le ton de marque?

      • Humaniser les textes.
      • Rendre le contenu vivant et intéressant.
      • Se différencier de ses concurrents.
      • Se rendre sympathique auprès du consommateur.
      • Créer une relation avec un ton authentique et reconnaissable.

2. Qui est votre persona?

Pour parler efficacement à votre cible, il faut la connaitre et utiliser son langage. Le persona est un personnage fictif qui permet de comprendre les motivations, comportements, valeurs, défis, frustrations et passe-temps de votre cible. Définir son persona permet de répondre à plusieurs questions.  Comment votre produit ou service règle le problème de votre client? Quelle est sa journée type? Quel est son processus de décision?

En répondant à ces questions, vous pourrez créer du contenu qui démontre comment vous pouvez aider concrètement vos clients au quotidien. Vous pourrez même y trouver l’inspiration pour votre promesse de marque. N’oubliez pas que votre site web peut avoir plusieurs personas. Si vous ne savez pas par où commencer, consultez les 100 questions à se poser pour créer un bon persona.

3. Quelles sont les valeurs de votre entreprise?

Quelles sont vos 3 valeurs principales? Comment influencent-elles la relation client? Comment vivent-elles au quotidien? Les valeurs, ce n’est pas juste pour l’À propos, cela va teinter les contenus de tout votre site web. C’est ce qui guidera la création des champs lexicaux. On doit sentir votre Why? dans chaque texte de service. C’est facile de décrire ce qu’est une assurance de dommage, c’est plus difficile de le faire dans un langage original qui véhicule vos valeurs.

En passant, être professionnel n’est pas une valeur distinctive. C’est ce à quoi on s’attend de vous. Si vous tenez absolument à le mentionner, faites-le de façon créative. Je suis convaincu que vous êtes capable de trouver dix façons différentes d’exprimer concrètement ce qu’est le professionnalisme pour votre entreprise. Par exemple, ça peut vouloir dire livrer à temps, dans les budgets. Ou encore, répondre aux courriels en moins de 2 h. C’est le genre de détail qui permet de créer votre propre personnalité et d’évoquer des avantages ancrés dans votre réalité.

Le ton de marque permet de s'exprimer

Le ton de marque permet d’exprimer sa personnalité. Photo by Jason Rosewell on Unsplash

4. Quels sentiments voulez-vous inspirer à vos clients?

Voulez-vous inspirer la confiance et une grande expertise? Ou préférez-vous évoquer la proximité? L’objectif derrière votre contenu influencera les termes utilisés dans la rédaction. Par exemple, si vous désirez créer l’impression d’une entreprise proche des gens, l’utilisation du pronom personnel on peut être intéressante. Le champ lexical de la proximité devra aussi être exploré. Il est important de garder l’effet voulu en tête tout au long de la rédaction.

5. Qu’est-ce que vous ne voulez absolument pas être?

Il est parfois difficile de trouver ce qui nous différencie, de mettre le doigt sur ce qui est important pour nous. Un bon truc est de penser à l’envers.  En trouvant les valeurs et comportements qui sont à l’opposé de ce que vous voulez offrir, vous aurez une bonne idée de ce que vous êtes. Ça peut même inspirer des expressions. Si dire la vérité est primordial, vous pourriez utiliser les expressions suivantes : pas de bullshit, aucun mensonge, parler vrai, sans détour, communication transparente, vraiment, véritablement, etc.

6. Comment s’expriment vos concurrents?

Rares sont les entreprises qui sont seules dans leur créneau. Nous avons tous des concurrents qui offrent le même type de services ou de produits. Avant de trouver votre ton de marque, il est primordial de lire les contenus de vos concurrents. Comment se présentent-ils? Se ressemblent-ils tous? Ont-ils une personnalité de marque? Il est important de ne pas vous coller à ce qui existe déjà. Vous devez trouver votre propre voix. Avez-vous pensé à ajouter une touche d’humour à vos contenus? N’oubliez pas qu’un site web c’est avant tout un humain qui s’adresse à un autre.

7. Quelles marques vous inspirent?

Pourquoi avons-nous l’impression que certaines entreprises s’adressent directement à nous? Qu’est-ce qui fait qu’on se sent tout de suite interpelé? Pourquoi trouvons-nous telle marque sympathique? C’est peut-être son nom, son logo ou son slogan? Souvent, c’est tout ça. L’aura que dégage une marque se reflète aussi dans les mots qu’elle utilise pour nous parler. Parce que le contenu fait partie du branding. Alors, trouvez pourquoi telle marque vous plait et inspirez-vous-en pour créer vos textes.

En bref, créer le ton de votre marque vous permettra d’entrer en relation plus facilement avec vos clients. Avec des contenus collés à votre personnalité, votre entreprise se démarquera.  Vos clients auront l’impression qu’un humain parle à un autre humain dans un langage authentique et inspirant. Et surtout, vous aurez plus de plaisir à rédiger vos contenus.

Si ce défi vous semble un peu trop gros, je peux vous aider à définir votre ton de marque et rédiger votre site web.

Avez-vous déjà pensé à baptiser le bébé de quelqu’un d’autre? Probablement pas. Pourtant, c’est exactement ce que je fais lorsque je crée un nom d’entreprise, de produit ou de marque. Je dois mettre au monde le projet qu’un entrepreneur a porté, souvent pendant plus de 9 mois. Pour y arriver, j’ai créé et optimisé une méthode qui apporte des résultats créatifs et pertinents depuis près de 15 ans.  Voici donc mes 12 étapes pour créer un nom d’entreprise.

Photo by Michael Skok on Unsplash

1. Discussion de branding

Chaque mandat de nom d’entreprise commence par une rencontre d’environ une heure où je passe à travers mon questionnaire de branding. Le but est d’obtenir le plus d’information possible comme les valeurs, les forces, l’avantage concurrentiel, le public cible, les avantages des produits et les contraintes de création. J’en profite aussi pour faire l’exercice du casse-tête chinois qui consiste à se projeter dans d’autres univers. Par exemple, si l’entreprise était une voiture, un animal, une ville, etc. Ici, ce sont les raisons motivant le choix qui m’intéressent.

2. Validation du brief (portrait de la marque)

Cette étape vise à rassembler les informations importantes issues de la rencontre. Dans ce fichier j’inscris les éléments essentiels qui guideront la création comme la définition du produit, ses avantages, les publics cibles, les valeurs et la perception souhaitée. Ce portrait de la marque doit être validé par le client avant de commencer le travail de création.

3. Recherche sur le domaine et inspiration

Je plonge tête première dans l’univers du client en lisant des articles de blogue, en visionnant des vidéos et en me perdant dans Wikipédia. L’idée, c’est de m’émerger de tous les concepts liés au domaine du nom à créer.

4. Création des champs lexicaux

Les valeurs, les avantages, la description des produits et services et la personnalité du client regorgent d’informations que je dois creuser afin de découvrir des pistes créatives. Je crée donc un champ lexical pour chaque élément important. Par exemple, si le client mise sur l’authenticité, le champ lexical inclura les mots et expressions suivantes : vérité, honnêteté, pas de bullshit, être vrai, transparent, etc.

5. Inspiration dans des langues étrangères

Dans la majorité des mandats, le nom doit être bilingue ou à consonance internationale. À cette étape, je reprends chacun des termes issus des champs lexicaux et je les passe dans Google Traduction. Les racines latines comme le latin, l’espagnol, l’italien et le catalan sont souvent inspirantes. Et bien sûr, l’anglais est incontournable.

Puis, lorsque l’on cherche un nom plus conceptuel, des langues telles que le népalais, le suédois ou le grec peuvent donner d’excellents résultats. Souvent, je ne prendrai pas le mot au complet, mais je garderai seulement un élément. Par exemple, en grec, nouveau s’écrit néos. Ce qui m’intéresse c’est la portion néo qui peut facilement s’accoler à un autre suffixe pour évoquer l’innovation, le futur ou la technologie.

6. Création d’un tableau de suffixes, préfixes et expressions

Grâce aux champs lexicaux et à la recherche dans d’autres langues, j’ai recueilli plein de petits éléments qui peuvent être combinés pour créer autre chose. Voici un exemple issu d’un projet :

excel nova (i) Inn-o volt (a) elec (k)
tek techni (o) opti max –i-o exper
genio (a) perfo syst dev Tal-ent
brio watt ener quali futur
néos pro invent control panel
conex absolu perfec power trust
equi skill best top nader
techni Inno-va dev nov effi
électro ergi redis instal fabrica
idea alim poly via transfo
kv dis tribu box gener  

Dans ce mandat, le nom retenu est la fusion de neo et de volt : Neovolt.

7. Brassage d’idées avec les préfixes et suffixes

À cette étape, je découpe tous les mots et expressions et je les combine à la main. Dans l’exemple ci-haut, je découpe le terme excel et je le pose devant et derrière chacun des autres termes du tableau afin de créer quelque chose de nouveau. Chaque fois que je tombe sur une création intéressante, je le prends en note. Ici par exemple, j’ai noté exceltek, excelnova, conexcel, etc.

8. Temps de latence et premier tri intuitif

Lorsque j’ai créé toutes les options possibles avec le tableau de préfixes et suffixes, je prends une pause. Je m’y replonge quelques jours plus tard. Parmi toutes les options notées, je souligne celles qui me sautent aux yeux comme des pistes prometteuses.

9. Validation de la disponibilité des noms d’entreprise

C’est ici que mon travail devient souvent frustrant car plusieurs bonnes idées existent déjà. Je fais d’abord une vérification de base dans Google pour m’assurer qu’il n’y ait pas 100 résultats de recherche avec ce nom. Puis je vérifie dans la Base de données sur les marques canadiennes et sur le Registraire des entreprises. Si mon client doit protéger son nom aux États-Unis, je valide avec le USPTO. Et finalement, je m’assure d’avoir une URL disponible sur Gandi.

10. Validation de la qualité des propositions

Afin de faire mon choix final à présenter au client, je m’assure que les noms d’entreprise proposés respectent ces 7 critères.

  • Original. Il doit se distinguer des autres et se démarquer.
  • Court. Afin d’être facile à mémoriser et éviter les diminutifs.
  • Approprié. Le nom doit avoir un certain lien avec le service proposé.
  • Accessible. Il doit être facile à écrire et à prononcer.
  • Évocateur. Idéalement, le nom doit faire ressentir une émotion.
  • Inspirant. En étant créatif, le nom permet de maximiser les communications.
  • Protégeable. Pour pouvoir enregistrer la marque de commerce.

11. Rédaction de l’argumentaire

Je justifie chacune de mes propositions en expliquant pourquoi elles sont en lien avec les valeurs, les avantages du produit et la perception souhaitée. Je démontre la provenance du nom et ce qu’il évoque.

12. Présentation des noms

J’explique mon processus de création et toutes les étapes en rappelant les objectifs. Ensuite, je présente ma recommandation ainsi que d’autres propositions de noms d’entreprise en expliquant pourquoi j’ai fait ces choix. 

Un processus éprouvé pour trouver un nom d’entreprise

Le temps de création d’un nom d’entreprise s’échelonne sur 3 à 4 semaines et totalise entre 25 et 35 heures de travail selon la complexité du projet. Si le nom doit être libre de droits aux États-Unis, ça demande une étape supplémentaire de vérification en plus de diminuer le nombre d’options. Comme le temps de latence est important dans le processus de création, je travaille une période de 2-3 heures, puis je n’y touche pas pendant une journée. Souvent, c’est dans ces moments que je serai exposé à des idées qui m’amèneront sur d’autres pistes et enrichiront mon processus de création.

Toucher à l’ADN d’une entreprise, c’est ce que je préfère dans mon travail. Je suis chanceux, chaque année, je crée une dizaine de noms d’entreprise, de marque ou de produit.

Si vous cherchez un concepteur-rédacteur publicitaire pour trouver votre prochain nom de produit ou pour créer le nom de votre entreprise, contactez-moi. Je vous guiderai afin de baptiser votre bébé avec un nom inspirant qui vous ressemble.

J’utilise LinkedIn comme un outil de développement depuis plusieurs années. Et ça fonctionne. Je pense que pour un travailleur autonome comme moi c’est encore plus efficace que Google Ads car les prospects sont des références. Ils ont confiance car je fais partie du réseau de leur réseau. Bien sûr avoir une bonne présence dans LinkedIn exige un peu de temps, mais c’est un investissement très rentable. Et gratuit! Voici donc quelques trucs que j’ai appris au fil des années.

  1. Servez-vous du bandeau d’arrière-plan comme si c’était un panneau-réclame sur le bord de l’autoroute. Intégrez votre logo ou un design qui correspond à votre image de marque. Côté texte, soyez concis. Mettez-y votre slogan de marque ou les services que vous offrez. Et de grâce, utilisez une photo professionnelle pour votre profil.
Mon bandeau LinkedIn met en valeur mon offre. On y retrouve mon slogan et mes services.
  • 2. Soyez clair dans votre section Infos sur ce que vous offrez, sur le problème que vous réglez ou la solution que vous apportez. Essayez de répondre dans les premières lignes à la question suivante : quel est l’avantage de travailler avec vous? N’oubliez pas d’y placer les mots-clés importants liés à votre travail.
  • 3. Indiquez clairement comment on peut vous rejoindre en inscrivant votre numéro de téléphone et votre courriel à la fin de la section Infos.
  • 4. Parlez de vous, de vos défauts, de vos faiblesses, de vos enjeux, de vos défis. J’ai remarqué que lorsque je partageais des statuts plus personnels et que je me montrais vulnérable et authentique, j’avais plus de vues. Les gens aiment voir l’humain derrière la machine à idées.
Parler de façon authentique permet d’obtenir une grande visibilité sur la plateforme. Ce statut cumule plus de 5000 vues grâce à une réflexion sur une épreuve que j’ai vécue.
  • 5. Priorisez le contenu natif. C’est-à-dire du contenu réalisé directement dans LinkedIn comme un vidéo ou un texte. L’algorithme de Linkedin privilégie toujours le contenu qui nous fait passer plus de temps sur la plateforme.
  • 6. Faites des commentaires sur les statuts des gens que vous aimez dans votre réseau. Recommandez-les avec un petit texte ou recommandez leurs compétences.  Ils vous remercieront peut-être en retour.
  • 7. Dans le même ordre d’idées, sollicitez des recommandations de vos meilleurs clients. Un profil avec au moins trois textes de clients satisfaits est toujours plus crédible car la preuve sociale de compétence a une grande influence sur notre opinion.

N’oubliez pas que LinkedIn est une plateforme ouverte. C’est-à-dire que le contenu de votre profil aide votre référencement. D’ailleurs, dans les premières années de mon site web, mon profil LinkedIn était mieux référencé que mon site.

Vous aimez mes conseils mais vous avez besoin d’un coup de main? Imaginez ce qu’un rédacteur publicitaire pourrait faire pour optimiser votre profil!

Ça fait bientôt 10 ans que je suis passé à la carte de Noël papier. Mes clients m’en parlent. Ils ont hâte de la recevoir et de voir comment je vais me réinventer. Parce qu’après tout, le message est toujours le même, mais présenté différemment.  Bien sûr, ça prend un peu de temps, mais c’est un investissement plus que rentable. Le ROI est excellent! Voici 6 raisons pourquoi la carte des fêtes papier est un must!

carte des fêtes
La carte de Noël peut devenir une véritable oeuvre d’art.

Parce qu’on reçoit trop de courriels.

Même si vous êtes très créatif et que vous investissez dans une superbe vidéo avec des drones et des comédiens que vous aurez pris des heures à scénariser et à tourner…il y a de fortes chances que votre courriel de Noël passe dans le beurre. Il peut être noyé à travers les autres, entrer dans les courriels indésirables ou simplement ne pas intéresser votre client. Quel gâchis!

Parce qu’on ne reçoit pas assez de lettres positives.

Votre boite aux lettres se remplit de comptes à payer, de publicités non sollicitées, de renouvèlements, rien de vraiment excitant. Mais une enveloppe écrite à la main, à votre nom, avec une carte personnalisée à l’intérieur, c’est intrigant. Impossible de ne pas l’ouvrir. Impossible de ne pas être (un peu) charmé. Le papier a cet effet-là.

Pour entretenir la relation.

Bien sûr vous parlez souvent à vos clients. Vous leur écrivez encore plus souvent, par courriel. Mais prendre le temps d’écrire un message personnalisé, à la main, avez-vous déjà fait ça? Pour moi, c’est le seul moment de l’année où je communique avec tous mes clients. J’investis dans la relation, un message à la fois.

Pour exprimer de la gratitude.

Je ne sais pas pour vous, mais moi sans clients, je ne travaillerais pas. Et je les aime mes clients. Je prends le temps de leur écrire un merci personnalisé, une anecdote, des souhaits liés à leur vie personnelle, professionnelle et à leurs intérêts. Dire merci, ça fait du bien. Le recevoir aussi.

Pour profiter d’un retour sur investissement quasiment imbattable.

Ça vous prend une idée et un graphiste (pas une carte vendue en paquet de 200 chez Jean Coutu). Il faut investir quelques heures pour avoir un design à votre image. Vous devez aussi réserver un montant pour l’impression, les enveloppes et les timbres. Le plus gros investissement sera votre temps. Car pour avoir un bon impact, vous ne devez pas signer les cartes machinalement. Ça prend un message unique pour chaque client.

Pour vous positionner.

La carte de Noël, c’est un outil de branding, une occasion de vous démarquer de vos concurrents. C’est aussi l’opportunité d’exprimer de façon créative votre avantage concurrentiel. N’oubliez pas que votre carte sera vue par les employés, les clients de vos clients et d’autres personnes qui visitent l’entreprise. Elle sera à côté de celles de vos concurrents, alors soyez original.

Comme je suis très curieux, je m’intéresse beaucoup à l’étymologie des mots et des expressions. Je me demande aussi d’où viennent les proverbes. Et mon intérêt pour le marketing m’amène souvent à m’informer sur l’origine d’une marque que j’affectionne. C’est systématique, lorsque que je rencontre un nouveau client, je lui demande de me raconter la petite histoire de l’entreprise et de son nom de marque. C’est toujours très instructif. Alors j’ai décidé de faire l’exercice avec des marques internationales que tout le monde connait. Voici donc l’origine du nom des marques ADIDAS, IKEA, NIKE, LEGO et AMAZON.

D’où viennent ces noms de marques?

logoadidas

  1. ADIDAS. Tout le monde connait cette marque de chaussures. D’ailleurs, qui n’a pas déjà porté une paire d’Adidas Gazelle? En 1924, les frères Rodolph et Adolf Dassler créent La fabrique de chaussures des Frères Dassler. Leurs deux premiers brevets concernent des chaussures de course ainsi que des chaussures de football à crampons. Après la guerre 1939-45, les frères se séparent. Rudolph crée sa propre marque d’articles de sport, la célèbre marque PUMA. Adolph change le nom de sa compagnie. Pour trouver un nom original, il combine son surnom ADI et les premières lettres de son nom de famille DAS. La marque ADIDAS était née. Il faudra attendre en 1948 pour voir apparaitre les 3 bandes distinctives sur les espadrilles. Une idée qu’Adolph Dassler a eu pour rendre ses chaussures identifiables  de loin.

logoikea

  1. IKEA. Le magasin préféré de ceux qui veulent changer de décor tout en décodant un plan a été créé en 1943 par le suédois Ingvar Kamprad. L’homme d’affaires a commencé sa carrière en vendant des objets d’utilité quotidienne à ses voisins. À l’époque, il livrait à vélo. Les premiers meubles, fabriqués par des artisans locaux, sont proposés dans une brochure de vente par correspondance. C’était les balbutiements du fameux catalogue IKEA. Pour trouver le nom de son entreprise, M Kamprad a réalisé un acronyme. Il a d’abord pris les initiales de son nom IK, il a ajouté la première lettre du nom de la ferme de ses parents Elmtaryd, d’où le E, puis le A qui est la première lettre du nom de son village Agunnaryd. Quant aux couleurs du logo d’IKEA, elles sont les mêmes que celles du drapeau suédois.

logolego

  1. LEGO. La compagnie LEGO a été fondée en 1932 par le menuisier danois Ole Kirk Christiansen. C’est l’incendie de son usine, la Deuxième Guerre mondiale et la mauvaise qualité du bois qui poussent l’inventeur vers le plastique. Les premières briques en plastique qui s’emboitent sont commercialisées en 1952. La version que l’on connait aujourd’hui existe depuis 1958.  Saviez-vous que le fondateur a nommé son entreprise LEGO à partir des mots danois LEG GODT  qui signifient « joue bien »? Et en latin LEGO signifie « j’assemble ». Difficile de trouver meilleur nom pour ce jeu qui fait le bonheur des enfants et des adultes à travers le monde.

 logoamazon

  1. AMAZON. En 1994, lorsque Jeff Bezos cherche un nom pour son site web, il veut que ça commence par un A pour apparaitre en premier dans l’ordre alphabétique. En parcourant le dictionnaire, il tombe sur amazon qui est le nom du plus long fleuve du monde. L’Amazonie, c’est aussi une région du globe avec une très grande diversité de faune et de flore. Mais c’est probablement son logo qui retient le plus l’attention car il a une double signification. La flèche en sourire symbolise l’importance qu’il accorde à la satisfaction du client. Ça rend le logo sympathique. Et la flèche part du A pour aller jusqu’au Z. Un beau clin d’œil à l’étendue des produits que l’on retrouve sur Amazon.

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  1. NIKE. La compagnie a été créée au début des années 60 alors que l’entraineur Bill Bowerman et l’étudiant en comptabilité et coureur Philip Knight ont l’idée d’importer des chaussures d’athlétisme du Japon. En 1965, l’arrivée du vendeur Jeff Johnson et la volonté de vendre leurs propres chaussures les poussent à créer des chaussures de sport américaines. Ils baptisent la marque NIKE, une inspiration de la déésse grecque de la victoire, Niké. Cette déesse ailée était capable de se déplacer très rapidement. D’ailleurs, le célèbre swoosh, en forme de virgule inversée à l’horizontale, est une représentation stylisée de l’aile de la déesse. La création du logo a fait couler beaucoup d’encre.  La graphiste Carolyn Davidson était étudiante à l’époque où elle a réalisé le swoosh. Elle a été payée 35 $ en 1971. Puis en 1983, les dirigeants de Nike ont voulu reconnaitre son travail à sa juste valeur. Ils lui ont offert 500 actions de la compagnie. Une valeur de plus de 36 000 $ aujourd’hui!

 

Gageons que la prochaine fois que vous achèterez un produit de votre marque favorite, vous vous demanderez d’où vient son nom. Si vous êtes curieux et que vous désirez en connaitre plus sur la création d’un nom de marque, je vous invite à découvrir ma recette pour créer une marque. Vous comprendrez que parfois, au-delà de l’intuition, il faut faire appel à un processus éprouvé pour faire surgir toutes les possibilités.

 

Sources :

http://www.fashions-addict.com/L-histoire-des-marques-Adidas_368___52.html

https://www.ikeafoundation.org/fr/qui-sommes-nous/histoire/

http://www.dailymail.co.uk/news/article-2004273/Woman-designed-Nike-swoosh-explains-story-inception-40-years-ago.html

https://www.lego.com/fr-fr/aboutus/lego-group/the_lego_history

https://signification-marques.blog-machine.info/59-signification-et-origine-de-la-marque-amazon-et-de-son-logo/

 

Les Américains disent : « Walk the talk », on a traduit ça par : « Les bottines doivent suivre les babines ». Pour moi, ce sont deux façons de définir l’authenticité. Si on en parle autant, c’est parce qu’il y a de nombreux plus à être vrai. Voici 5 bonnes raisons d’être authentique en affaires.

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Photo : Jarrod Fitzgearlds

  1. Vous rencontrez des gens comme vous. Et c’est probablement le plus grand avantage. En étant soi-même, en affichant nos couleurs, en respectant qui nous sommes, on attire des clients et des collaborateurs qui nous ressemblent. On a plus de plaisir à collaborer avec des gens qui partagent la même vision et les mêmes valeurs.
  2. Vous n’avez pas à vous rappeler ce que vous avez dit. Lorsqu’on dit la vérité tout le temps, qu’on n’invente pas d’ histoires pour plaire ou ne pas déplaire. Lorsqu’on n’invente rien pour gonfler son ego, on peut parler sans filtre. On n’a pas à se demander si ce qu’on vient de dire entre en conflit avec un autre mensonge. Bref, une vie professionnelle authentique est plus simple. Et ça permet de mieux dormir.
  3. Vous êtes plus heureux. Lorsqu’on ne joue pas de game, autant avec soi qu’avec les autres, on se sent plus léger. Non seulement on fait de meilleurs choix axés sur nos valeurs, mais on a plus de plaisir. On a l’impression de se réaliser pleinement. C’est ce qu’on appelle être sur son X.
  4. Vous êtes plus libre. Libre d’écrire ce que l’on veut sur notre blogue. Libre de nous habiller comme on veut. Libre de faire des affaires à notre façon, avec des gens que l’on choisit. Libre de faire à notre tête, libéré du regard des autres. La sincérité est le chemin vers la liberté.
  5. Vous vous démarquez. Être différent, c’est payant. Il n’y a rien de plus plate que des gens tous pareils. En affichant sa personnalité, sa différence, son unicité, son authenticité, on sort du lot et on attire l’attention. Rappelez-vous qu’à compétences égales, nous faisons toujours affaire avec une personne dont la personnalité nous séduit. Pour ça, il faut la mettre de l’avant. C’est sûr que ça risque de déplaire. Mais en demeurant beige, vous ne plairez à personne.

Lors de mes vacances estivales, j’ai ajouté plus de 2000 kilomètres au compteur de ma voiture. Ça en fait des villes et des villages à traverser pour se rendre à Carleton-sur-Mer. J’adore faire de la route. Pour moi, ça fait partie du voyage. Je suis toujours curieux de découvrir de nouveaux paysages. Plusieurs éléments du décor attirent mon attention, les vieilles granges, les petits villages rustiques, les ballots de foin dans les champs et bien sûr les slogans des villes, villages et MRC. À force d’en lire, j’ai fini par trouver une constante. J’ai statué qu’il y avait trois types de slogans de villes : le descriptif, l’attitude et le généraliste.

Promenade sur la plage à Carleton-sur-Mer

Promenade sur la plage à Carleton-sur-Mer

Le slogan descriptif

Montmagny : Capitale de l’oie blanche

Ce n’est peut-être pas original mais ce slogan a le mérite d’être vrai. Il colle à la peau de cette ville qui est reconnue partout au Québec pour sa population d’oies blanches.

Sainte-Flavie : Porte d’entrée de la Gaspésie

Par ce slogan, la ville se positionne comme un endroit incontournable où arrêter sur la route de la Gaspésie. Sainte-Flavie mise sur son emplacement géographique pour se distinguer. C’est simple et honnête.

Causapscal : Capitale de la pêche au saumon

À voir le nombre de pêcheurs campés sur le bord de la rivière Matapédia, je n’ai pas de difficulté à croire que cette ville se distingue par sa quantité de saumons. Ce slogan ne fait pas de détours et cible directement les pêcheurs.

Le slogan attitude

Amqui : Là où l’on s’amuse

Je comprends que l’on peut s’amuser à Amqui, comme partout ailleurs. Le problème, c’est qu’on ne me dit pas ce qui est amusant. Est-ce que ce sont les gens qui sont amusants, les activités sportives, la nature? En ce sens, une pancarte vue dans la Vallée de la Matépédia est plus claire : un paradis terrestre pour les amateurs de quad.

Chandler: Une mer de possibilités

C’est vrai qu’avec ses trois longues plages, la mer est très présente à Chandler. Mais après avoir participé au spectacle Nova Lumina présenté à Chadler, j’aurais tendance à changer le slogan pour une mer d’étoiles. Un peu de poésie n’a jamais fait de mal à personne…

Nouvelle : Fiers de nos origines

Saviez-vous que c’est au Parc national de Miguasha situé à Nouvelle qu’ont été retrouvés les plus vieux ossements de poisson au monde? Avec une histoire riche de 380 millions d’années, je comprends que les habitants soient fiers de leurs origines. C’est un slogan assez généraliste mais il est collé à l’histoire de la ville.

New Carlisle : Living in harmony

Eh oui, le slogan de la ville est anglais. Même sur le site web français. Pas surprenant car lorsque j’ai traversé la ville, je me suis surpris à voir plusieurs affiches de commerces uniquement en anglais. Si la police de la langue française passe dans le coin, je ne suis pas convaincu que l’harmonie va continuer de régner…

Le slogan généraliste

New Richmond : Une ville à vivre

Ceci est un bel exemple de slogan qui ne veut rien dire. Il semble avoir été décidé par un conseil d’administration. Malheureusement, il peut s’appliquer à n’importe quel produit ou service. Il n’est pas unique et ne mise sur aucun attribut de la ville. Un slogan qui ne vit pas longtemps dans notre mémoire…

La Pocatière : C’est ici que ça commence

La question que je me suis posée en lisant ça sur le bord de la 20 a été : « Mais qu’est-ce qui commence ici? » Et comme je n’avais pas de réponses, j’ai dû me rendre à l’évidence que ce n’était pas clair. C’est tellement flou. Tout peut commencer n’importe où. C’est dur de se différencier en misant sur ce point. Surtout lorsque l’on sait que La Pocatière est reconnue comme un des plus beaux endroits pour admirer les couchers de soleil. Peut-être que c’est ça finalement, les plus beaux couchers de soleil commencent ici.

Un merci spécial à ma blonde qui prenait des notes sur la route pour me permettre d’écrire ce billet à mon retour de vacances. La prochaine fois que vous parcourrez le Québec, je vous invite à porter attention aux slogans des villes et villages. Il y a des perles.

On me demande souvent d’où proviennent mes idées. « Comment fais-tu pour trouver un nom de marque? » est une question qu’on me pose souvent. Bien sûr, il y a l’inspiration, mais c’est seulement une partie d’un processus qui a fait ses preuves. Voici donc ma recette pour créer un nom de marque.

  1. Ça commence par une rencontre d’information avec le client où je passe à travers mon questionnaire de branding (c’est le seul bout que je garde secret). En gros, je pose des questions qualitatives pour avoir plus que de l’information sur le produit. Je veux comprendre les valeurs, les motivations, les goûts et l’imaginaire de l’entrepreneur.
  1. Ensuite, je fais une recherche sur le domaine et les concurrents. Je m’imprègne de tout ce que je peux trouver comme information. Merci Google et Wikipédia. Le but est de devenir, le temps du mandat, un expert dans le domaine de mon client pour comprendre comment il pense, ce qu’il fait, avec quoi il travaille et de quelle façon il vend son produit.
  1. Parallèlement à ma recherche d’information, je crée un champ lexical autour des attributs et de la personnalité du produit. Par exemple, si l’attribut principal est la performance, je pourrais utiliser les termes suivants dans ma création d’un nom de marque : performer, vitesse, productivité, extra, super, méga, briller, exceller, etc.
  1. À partir du champ lexical, je fais une recherche de termes dans d’autres langues via Google Traduction. Comme les noms doivent souvent avoir une sonorité bilingue ou internationale, les racines latines sont souvent inspirantes.
Recette pour créer un nom de marque

Je joue avec les mots pour en créer de nouveaux. Ici, je travaillais sur le nom d’une websérie dans le domaine dentaire.

  1. Ensuite, je mets tous les termes trouvés, les suffixes, les préfixes, les adjectifs, les attributs dans un tableau. Puis je découpe tous les termes du tableau et j’essaie toutes les combinaisons de mots possibles afin de créer une combinaison originale qui peut devenir un nom de marque. Par exemple, avec les suffixes Tek, je peux créer plusieurs noms dont Tekagro, Teknov, Tekxio, etc. Je prends en note tous les noms créés qui semblent avoir un potentiel. Bien sûr, d’autres éléments peuvent inspirer la création, comme le nom du propriétaire et ses origines, la ville de création, le nom de son animal de compagnie, etc. Mais on a vite fait le tour. C’est pour ça que c’est essentiel d’avoir une démarche structurée. Toutes les pistes doivent être étudiées.
  1. Puis c’est l’étape de la validation. Je dois m’assurer que les noms imaginés sont libres de droits et que rien d’autre n’existe sur le web dans le même domaine. Je fais toujours les vérifications suivantes :

7. Ensuite, je sélectionne les noms en fonction des objectifs et contraintes.  La plupart des clients désirent un nom bilingue. Mais il peut y avoir d’autres éléments à tenir en compte. Par exemple, un client dans le domaine des rampes peut désirer que le mot rampe se retrouve dans son nom d’entreprise.

8. Je m’assure aussi que les propositions respectent les critères d’un bon nom de marque. Le nominal doit être original et se démarquer des concurrents. Il doit aussi être court, idéalement deux syllabes, pas plus de quatre pour faciliter la mémorisation. Dans le même ordre d’idées, le nom de marque doit être facile à écrire et à prononcer. Et finalement, il doit y avoir un certain lien entre le nominal et le service de l’entreprise.

9. Et la dernière étape, la présentation des noms retenus. J’explique à mon client le processus de création et les critères de sélection qui me permettent d’arriver avec des propositions de noms solides qui répondent aux objectifs.

Voici les étapes que je suis religieusement à chaque mandat de recherche de nom de marque. Le processus prend en moyenne entre deux semaines et un mois. N’oubliez pas que la création d’un nom engendre plusieurs frais : inscription au Registraire des entreprises, incorporation avec un avocat en droits de marques, création d’un logo, d’un site web et investissement dans les efforts marketing afin de faire connaitre l’entreprise. Il est primordial de réaliser cette étape sérieusement. Personnellement, la création de noms de marque est ce que je préfère. Baptiser une compagnie ou un produit, c’est du pur plaisir!