Une année ça passe vite. Encore plus quand tu aimes ce que tu fais. Voici donc mon bilan annuel, mes apprentissages, mon coup de cœur et mon inspiration.

 

Types de projets de conception-rédaction Quantité
Ton de marque 5
Vidéo publicitaire ou corpo 34
Article de blogue (portrait d’entrepreneurs + article informatif) 22
Nom de marque 5
Post LinkedIn 5
Infolettre 13
Slogan de marque 2
Publicité radio 7
Site web 9
Publicité et post Facebook 42
Livre 1
Publicité imprimée 10
Magazine interne 2
Vidéo de marque employeur 1
Affichage de poste (marketing RH) 3
Page carrière et site de recrutement (marketing RH) 1
Proposition de valeur employé – PVE (marketing RH) 3
Slogan de marque employeur 2
Coaching d’entrepreneur en démarrage 15
Formation en image de marque 1

 

TOTAL                                                            : 183 projets                                      

 

Mes trois apprentissages professionnels de 2023

 

  1. La marque employeur et le marketing RH, ce n’est que le début.

J’ai toujours aimé aider les entrepreneurs et une des meilleures façons de le faire est de les aider à mieux recruter et à fidéliser leurs employés. Je n’ai donc pas hésité à suivre la certification Marketing RH et marque employeur de Formations Infopresse. D’ailleurs, je suis le premier concepteur-rédacteur certifié au Québec. Dans le même ordre d’idées, j’ai signé une entente de collaboration avec GoRH pour leur volet marque employeur. Et je sais que ça ne fait que commencer. La pénurie de main-d’œuvre est toujours présente et les employeurs ont plus que jamais besoin de communiquer leur unicité.

  1. Laisser sa marque en aidant les gens, c’est inspirant.

Cette année, j’ai eu l’opportunité de participer à la rédaction d’un livre. Pour faire revivre la carrière du président qui prenait sa retraite, j’ai réalisé une quinzaine d’entrevues avec ses clients, amis et membres de sa famille. Tous ont évoqué ses qualités humaines, le fait qu’on pouvait toujours compter sur lui ainsi que son sens de l’humour. Même si c’est son savoir-faire qui lui a permis de bâtir une grande compagnie de construction, c’est son savoir-être qui a marqué les gens. J’ai eu l’occasion de le rencontrer lors de la remise du livre et il m’a dit ceci : « Le plus important, ce n’est pas les choses que tu as accomplies, mais le nombre de personnes que tu as aidées ».

 

  1. L’intelligence artificielle me pousse à être encore plus pertinent.

J’avais entamé une réflexion sur mon positionnement avant que CHATGPT soit sur toutes les lèvres. L’arrivée de l’IA dans la rédaction a confirmé ce que je voulais déjà. C’est-à-dire, assumer encore plus mon rôle-conseil au-delà de la rédaction. Je vais donc mettre plus d’emphase sur la stratégie de marque, le marketing RH et la conception-rédaction. En gardant uniquement les mandats de rédaction de site web à valeur ajoutée. Ceux où une réflexion stratégique et un ton de marque poussent la marque plus loin.

 

Mon coup de cœur

  • La vibe du Maine lors de mes inoubliables vacances à Old Orchard. Une première vraie expérience de plage pour mon garçon de 3 ans. Et pour moi, une incursion pleinement assumée dans le côté kitch et rétro américain. Le soleil et le bruit des vagues, ça fait du bien. Visiter de nouvelles villes côtières aussi. Coup de coeur pour Portland et Kennebunkport.

Mon inspiration

  • La créativité de mon petit gars m’impressionne chaque jour. Sa capacité à inventer des parcours un peu partout lorsqu’on marche en ville. Son intérêt à faire des jeux de mots. Les insultes comiques et originales qu’il lance à ses amis de garderie : « Espèce de muffin au foin, à la barbe et à la moutarde! ». Ses questions et sa grande curiosité qui me poussent à vulgariser constamment des concepts. Sa facilité à faire des liens entre les choses. Tout ça me garde jeune et stimule ma créativité.

3 objectifs professionnels pour la prochaine année

  • Assumer mon nouveau positionnement : Faire vivre votre marque commerciale et employeur.
  • Lancer mon nouveau site web d’ici ma fête, le 8 mars.
  • Doubler le nombre de projets en création de nom de marque.

Bref, je continue sur ma lancée. Et je lance un nouveau site web. Stay tune!

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Vous lancez une application, une start-up, un produit ou une entreprise et vous cherchez un nom? Quel genre de nom d’entreprise devriez-vous choisir? Quelles sont les options possibles? Voici quelques exemples pour vous aider à faire le bon choix dans votre stratégie de marque.

Le nom d’entreprise générique

Apple, Rouge et Chlorophylle sont déjà pris et associés à une idée. L’utilisation d’un mot générique est de plus en plus difficile, car bon nombre sont protégés par un copyright. D’ailleurs si vous désirez faire affaire aux États-Unis, votre nom devra être bilingue. Double défi. Par contre, c’est un bon moyen de se différencier. Par exemple, Tangerine est un nom qui détonne dans l’industrie très traditionnelle des banques (Banque de Montréal, Banque Scotia, Banque Royale).

L’expression

Dispo, Eureka, Ils en fument du bon,  Skouik! Skouik! et Tite Frette sont des exemples de noms d’entreprise qui ont repris textuellement des expressions du quotidien. Si c’est très représentatif de votre produit et de votre domaine, ça peut être une bonne idée. Par contre, il peut être difficile de trouver une expression que tout le monde connait qui n’est pas déjà prise par une compagnie. Vous devez aussi vous assurer que cette expression a le même sens pour tout le monde. Attention aux régionalismes!

Le nom de famille

Vachon, Caron & Gay, Dior et Tanguay portent tous le nom de leur propriétaire et fondateur. Si votre nom de famille n’est pas déjà associé à une industrie, ça peut être une bonne stratégie. Par contre, si vous vous lancez dans la boulangerie, utiliser le nom Vachon n’est peut-être pas une bonne idée.

Le néologisme

Un mot nouveau créé à partir de la fusion de préfixes et de suffixes peut vous permettre d’évoquer deux idées ou plus de façon simple. Par exemple Navanex est composé de nava qui réfère au naval et nex qui évoque le futur et l’innovation. Neovolt est formé de néo qui signifie nouveau et volt qui réfère à l’électricité. Avec ce type de nom d’entreprise, les possibilités sont presque infinies. De plus, c’est plus simple de trouver un nom avec une sonorité internationale.

L’invention

Aujourd’hui, tout le monde connait Google et Kijiji. Mais la simple évocation du nom de marque ne vous donne aucun indice sur les valeurs et les services de l’entreprise. C’est une bonne façon de se démarquer et de surprendre un marché. Par contre, un nom conceptuel complètement décalé demande une bonne stratégie de marketing et un bon budget pour le faire connaitre.

Le collage de mots

Prendre deux mots et les placer ensemble pour créer un nom est une façon simple d’obtenir un nom d’entreprise. Du Proprio, Banque Nationale, Club Piscine, en sont quelques exemples. Par contre si tous vos compétiteurs utilisent cette stratégie, vaut peut-être mieux aller ailleurs. À une certaine époque, on accolait le 2000 à un nom pour évoquer l’innovation. Une stratégie qui vieillit mal. Attention à ne pas vouloir adopter une mode qui sera dépassée lorsque votre entreprise fêtera son 10e anniversaire.

Choisir un nom d’entreprise conceptuel ou rationnel?

Si vous avez un petit budget marketing et que ce que vous faites est difficile à comprendre, optez pour un nom descriptif et clair sur votre offre. Si vous êtes consultant ou travailleur autonome et que vous n’avez pas l’intention d’avoir des employés ou de vendre votre entreprise, utiliser votre propre nom est plus simple, autant fiscalement que légalement.

Les avantages de choisir un nom rationnel :

– Identifie le bénéfice du produit car il est souvent descriptif.

– Permet l’utilisation de néologismes.

– S’adresse à la pensée rationnelle.

– Demande moins d’efforts et de budget pour le faire connaitre.

Votre nom d’entreprise doit-il avoir une connotation québécoise ou internationale?

La plupart de mes mandats de noms d’entreprise impliquent des ventes aux États-Unis ou à l’international. Lorsque l’on crée une application, comme mon client Axify, le nom doit tenir compte du contexte technologique et du sens du nom dans plusieurs langues. La racine anglaise est souvent priorisée car c’est la langue d’affaires. D’autres langues comme le latin, l’espagnol, l’italien ou le grec peuvent aussi servir d’inspiration. L’emprunt d’un suffixe (néo = nouveau) dans ces langues est d’ailleurs une bonne idée.

Attention aux noms d’entreprise de vos compétiteurs

Pouvez-vous me nommer une, deux ou même trois pharmacies qui ont le mot prix dans leur nominal? Avouez que c’est facile : Uniprix, Pharmaprix et Familiprix. Se coller à son compétiteur n’est jamais une bonne stratégie, car vous risquez de créer de la confusion et de faire de la publicité pour votre concurrent. Autre exemple, à Québec il y a le magasin de jouets Castello, Granit Castello et Café Castelo. Donc, lorsque j’entends une publicité de Granit Castelo, ça me donne le goût d’aller me chercher un café glacé chez Café Castelo. D’où l’importance de vérifier sur Google si d’autres entreprises utilisent des termes que vous souhaitez placer dans votre nom.

Maintenant que vous savez quel type de nom d’entreprise vous désirez, ce n’est que le commencement. Il faut le trouver en suivant ces 12 étapes. Ensuite, afin de faire vivre votre marque, vous aurez besoin d’un slogan de positionnement, d’un ton de marque, de contenus web et de concepts publicitaires.

Si vous avez besoin d’un concepteur-rédacteur pour vous aider à concrétiser tout ça, écrivez-moi.

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Comment optimiser sa page carrière en marketing RH?

Terminé l’époque où les pages carrières n’étaient qu’une succession d’offres d’emploi plates avec des descriptions interminables. Aujourd’hui, pour faire vivre votre marque employeur comme il se doit, votre section carrière a besoin d’amour. De beaucoup d’amour. Voici 7 façons d’optimiser votre page carrière.

1. Une vidéo de marketing RH qui fait vibrer

Sentir la vibe, visionner l’environnement, partager le why, connecter avec les émotions, voir les implications, ça passe mieux en vidéo. Saviez-vous que les gens qui ont vu un vidéo d’un produit ont 85 % plus de chances de l’acheter? Alors, imaginez l’impact positif d’une vidéo de recrutement sur votre marque employeur.

2. Une proposition de valeurs aux employés (PVE) partagée

Pour qu’un employé soit pleinement engagé, il doit comprendre concrètement ce qu’il fait et surtout pourquoi il le fait. Lorsqu’un candidat magasine une entreprise, il veut connaitre ses valeurs. Pourquoi l’entreprise existe-t-elle? Comment traite-t-elle ses employés et ses clients? Qu’est-ce qui guide les décisions? Comment est l’ambiance de travail? Si vous ne partagez vos valeurs et votre mission, vous manquez la chance de connecter en profondeur avec votre futur employé. De plus, la PVE permet aussi de filtrer les candidats qui ne fittent pas avec votre entreprise.

3. Des témoignages de vos employés-ambassadeurs

Rien ne vaut les mots de vos employés pour vendre votre entreprise. S’ils restent et qu’ils sont heureux depuis 5, 10 ou même 20 ans il y a sûrement une raison. Et même deux. Mettez-les de l’avant, ce sont vos meilleurs ambassadeurs. Donnez-leur le micro et assurez-vous d’avoir des témoignages écrits ou vidéos provenant de vos différents départements.

Le design de la page carrière devrait intégrer plusieurs éléments clés.

4. Des avantages clairs et concrets

Salaire compétitif, REER collectif, horaire flexible, télétravail, rien de tout ça n’est vraiment original. Ce sont des lieux communs qu’on lit partout. Mais qu’est-ce qui fait une réelle différence? Concrètement. Un vendredi après-midi off par mois. 200 $ pour s’inscrire à une activité de votre choix. Une académie qui offre des cours pour la formation continue. Une passe corporative au spa. Des chiens au bureau. Quels sont les petits plus qui font qu’on est vraiment bien chez vous? Et si vous ne trouvez rien, demandez à vos employés.

5. Un ton de marque authentique

Le ton de marque, le brand voice, c’est votre couleur, votre façon unique de communiquer. C’est ce qui vous permet de vous différencier dans un univers ou 20 autres compagnies comme la vôtre se battent pour les mêmes candidats. Est-ce que vos contenus seront aussi plates que les autres ou vous trouverez une façon unique de parler de votre entreprise? L’humour, l’authenticité et la proximité sont de bonnes façons de créer un ton de marque original. Pour le trouver, inspirez-vous de vos valeurs, de vos services et de la façon dont parlent vos employés.

6. Un slogan de marketing RH inspirant

Votre slogan de marque employeur est une promesse que vous faites à vos futurs employés. Il doit être crédible et authentique. Ici, ne promettez pas quelque chose que vous ne pouvez pas offrir seulement pour paraitre cool. D’ailleurs, vous devriez impliquer vos employés actuels dans la démarche de création et de validation. Entre autres, en réalisant un sondage interne. Pour qu’il soit engageant et vécu, votre slogan devra s’inspirer du résultat du sondage. Sinon ça risque de faire un effet boomerang.

7. Des textes d’offres d’emploi engageants

C’est là où votre ton de marque est plus qu’important. Comment allez-vous rédiger vos offres d’emplois afin qu’elles soient intéressantes, originales et qu’elles collent à ce que vous êtes? Quelques trucs : évitez des faires des listes trop longues, divisez le contenu en plusieurs sections, répétez vos avantages de façon différente, utilisez un langage adapté au type d’emploi. Et de grâce, soyez original!

À go, on optimise sa page carrière!

Évidemment, vous n’êtes pas obligé de placer tous ces éléments dans votre page carrière. Vous pouvez y aller progressivement. L’important c’est d’accueillir comme il se doit un chercheur d’emploi avec une page qui répond à ses questions et qui donne envie de vous rencontrer en personne. Vous connaissez le dicton : « On n’a pas deux chances de faire une bonne première impression ». Et la première impression est cruciale en marketing RH.

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Lorsque l’on crée un nom d’entreprise, ce n’est pas pour 2 ans ou même 10 ans, on souhaite que ce nom nous colle à la peau à vie. D’ailleurs, le processus de création d’un nom est réfléchi et complexe. Par contre, certaines situations peuvent nous amener à vouloir changer de nom. En voici 5.

1. Changement d’actionnaires

La notaire Jessica Odar m’a mandaté il y a quelques années afin de changer le nom de Notaires Baril Turmel Odar. La raison : Maitre Baril ne faisait plus partie de l’entreprise. Il y avait donc une opportunité de se différencier dans le marché. En effet, à Québec, la plupart des cabinets de notaires ont le terme notaire dans leur nominal. J’ai proposé Notavi qui fait référence au notariat et à l’avis juridique.2. Élargissement du mandat

J’ai collaboré avec l’équipe d’Audace sur un mandat de rebranding. La Maison de la culture de Grande-Rivière devait changer de nom pour plusieurs raisons. Elle était associée à une seule municipalité alors que les activités culturelles auraient maintenant lieu sur tout le territoire de la MRC du Rocher-Percé. Le nom était aussi mal compris car il ne s’agissait pas d’une maison physique. J’ai donc proposé Courant Culturel qui reflète mieux le rôle de leadership en médiation culturelle et soutien aux artistes dans la MRC du Rocher-Percé. Il colle aussi au paysage immédiat ainsi qu’aux valeurs d’accessibilité, de collaboration et de créativité de l’organisme.

3. Transformation de l’entreprise

Une entreprise pionnière dans le gaz naturel a changé de nom en 2017. Gaz Métro devient Énergir, une contraction d’énergie, avenir et agir. Ce changement reflète les nouvelles orientations de l’entreprise qui développe aussi l’énergie éolienne, l’énergie solaire, l’hydroélectricité et la géothermie. Avec son nouveau nom d’entreprise, Énergir est bien positionnée pour devenir un acteur de premier plan dans le secteur énergétique.

4. Mauvaise réputation

Le 25 mars 2021, en plein cœur de la pandémie, le vaccin AstraZeneca devient Vaxzevria. Ce changement avait été nécessaire car plusieurs pays l’avaient suspendu. On croyait que le vaccin provoque des caillots sanguins et les gens n’avaient plus confiance.

 

5. Fusion de deux entreprises

En 2020, La Capitale et SSQ Assurance annoncent leur fusion. La nouvelle entité sera dorénavant appelée Beneva. C’est un mot inventé composé de « Bene » qui fait référence à la bienveillance et « va » qui évoque le mouvement et l’action.

Certains changements de nom d’entreprise sont plus réussis que d’autres, mais ce n’est jamais un choix anodin car on doit investir beaucoup d’efforts et d’argent pour faire connaitre le nouveau nom. Sans compter que l’on perd toute la notoriété acquise avec l’ancien.

En tant que concepteur-rédacteur et stratège de marque, je peux vous aider à trouver un nom d’entreprise ou effectuer un rebranding.

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Qu’est-ce que ça fait au day to day un concepteur-rédacteur? Bonne question. Pour vous aider à trouver une bonne réponse, j’ai listé tous mes mandats de l’année. Je me rends compte en lisant ça que c’est très varié et c’est ce que j’aime. Lorsque je commence à être tanné de rédiger des sites web, des mandats de publicité se glissent entre deux projets de branding.

 

Mandats de conception-rédaction en 2022

Types de projets de conception-rédaction Quantité
Ton de marque 7
Slogan publicitaire 4
Slogan de marque employeur 2
Vidéo corporative ou publicitaire 6
Article de blogue 20
Nom de marque, produit, entreprise, organisme 8
Post LinkedIn 18
Infolettre 15
Slogan de marque 4
Publicité radio 14
Site web 22
Publicité Facebook 2
Page carrière 4
Publicité imprimée 10
Description de poste (affichage RH) 3
Post Facebook 2
 

Autres projets

Animation de formations en rédaction web et image de marque

Quantité

9

 

Coaching d’entrepreneurs en lancement d’entreprise 11

 

Optimisation de profils LinkedIn 2

Merci 2022 pour tous ces projets.

Mes trois apprentissages

  • Créer un ton de marque est essentiel à la réussite d’un projet web. C’est simple, dans tous mes mandats web, je fais une réflexion sur le ton de marque. Si un client ne souhaite pas réfléchir à sa voix, à sa couleur, je l’invite simplement à contacter un autre rédacteur. Parce que pour moi le contenu d’un site web c’est du branding. Il faut soigner les titres et les appels à l’action, être original et s’adresser aux humains avant de penser aux moteurs de recherche.

 

  • Les clients A, c’est Ah oui! Depuis quelques années, mon top 10 des meilleurs clients de l’année est constitué de clients clonables. C’est-à-dire des clients qui partagent les mêmes valeurs : entre autres l’authenticité, la créativité et le respect. Ce sont aussi des humains avec qui j’aime jaser de tout et de rien. Ils demandent mon avis, écoutent mes conseils, comprennent la valeur de mes mots et de mes idées. Ce sont également des ambassadeurs qui me recommandent à leurs propres clients (qui sont aussi des clients A). Cerise sur le sundae, ils paient vite et bien.

 

  • Toujours exiger le dépôt de 50 %. Même lorsque c’est un projet pour la blonde d’un de tes amis (qui ne l’est plus aujourd’hui). On s’entend, je n’irai pas aux petites créances pour moins de 500 $. Mais le problème c’est qu’elle m’a grugé de l’énergie et de l’espace mental. Trop de révisions pour un petit projet de site web. Trop de temps à courir après mon argent. Ça faisait plus de 10 ans que ça ne m’était pas arrivé. J’avais baissé la garde. Merci pour la leçon.

Mon coup de cœur littéraire

Je n’avais pas lu Serge Bouchard depuis le cégep. Shame on me! Il aura fallu son décès pour que je redécouvre son immense talent. Plus qu’un anthropologue, c’est un philosophe du quotidien, un observateur de la nature et de l’homme. Et surtout, un auteur incroyable avec une capacité à me faire vibrer. J’ai dévoré Confessions animales, L’allume-cigarette de la Chrysler noire et La prière de l’épinette noire. Des textes de quelques pages qui nous font voir un sujet sous un angle qu’aucun autre auteur ne peut apporter. Du bonbon avec de la profondeur!

Mes objectifs pour la prochaine année

  • Réaliser un projet de création de nom de marque par mois. Ça peut être un rebranding, un nom de produit, d’organisme, d’événement ou d’entreprise. Et le summum serait la création de noms de bières ou de gins. Vous avez des contacts? Je suis preneur.
  • Assurer une régularité dans la rédaction d’articles de blogue et l’envoi de l’infolettre : une fois aux deux mois.
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Quel ton dois-je utiliser pour parler à mes futurs employés? Est-ce que mon offre d’emploi est inspirante? Est-ce que je devrais avoir un slogan de marketing RH? Si vous vous posez des questions sur votre marque employeur, je peux vous aider. En tant que concepteur-rédacteur, je vais définir l’ADN de votre marque employeur et la décliner dans tous vos outils de communication.

Photo par Jake Nackos sur Unsplash

  1. Créer un slogan de marque employeur

Avoir une vision, des valeurs et une mission c’est bien. Mais être capable de synthétiser en quelques mots la promesse à l’employé, c’est autre chose. Je peux vous aider à créer une signature de positionnement créative et stratégique qui résonnera auprès de vos futurs employés. Question d’attirer et de recruter des gens qui se collent à votre philosophie.

  1. Scénariser une vidéo de recrutement engageante

Comme dit l’adage, on ne veut pas le savoir, on veut le voir. La vidéo de recrutement ou de marketing RH est un essentiel à inclure sur votre page carrière. C’est la meilleure façon de faire ressentir à vos futurs employés l’ambiance de travail et la couleur de votre entreprise. Ils pourront visualiser les avantages et voir l’environnement de travail en mouvement.

  1. Pimper vos descriptions d’offres d’emploi

Terminées les offres d’emploi beiges et plates. Je peux décliner votre thématique de marque employeur dans des textes d’offres d’emplois originaux qui vulgarisent le travail tout en montrant la personnalité de votre entreprise. Si votre candidat ne se rend pas au bout de la description d’offre d’emploi, comment voulez-vous qu’il postule?

  1. Rédiger une page carrière captivante

Pour que votre page carrière capte l’attention de votre auditoire, elle devrait comporter quelques éléments essentiels : vidéo de marque employeur, valeurs, avantages de travailler chez vous, témoignages d’employés, offres d’emplois et appels à l’action.  Je peux m’assurer que tout ça soit intéressant à lire pour vous démarquer de vos concurrents.

  1. Faire vivre votre marque employeur dans vos médias sociaux

Rédiger de bons posts Facebook ou LinkedIn n’est pas votre tasse de thé? Je peux rédiger des statuts inspirants et originaux entre deux gorgées de café. Question que votre ton de marque soit homogène à tous les points de contacts avec vos employés futurs.

Bien sûr, la communication n’est qu’une partie de votre marque employeur. Il faut aussi que votre salaire soit intéressant, que vous soyez un bon boss, que vous offriez la flexibilité d’horaire, une vision inspirante et des avantages sociaux qui vont au-delà du REER. Mais au moment de communiquer tout ça, rappelez-vous que vous n’aurez pas une deuxième chance de faire bonne impression. Il faut que ça capte l’attention!

Si vous voulez discuter de votre marque employeur, contactez-moi. La première discussion de 30 minutes est gratuite.

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L’impro, c’est un outil de connaissance de soi, mais surtout une façon de s’ouvrir aux autres. Je me suis rendu compte que c’était aussi une excellente façon de m’améliorer en tant qu’humain ainsi que comme entrepreneur. C’est normal, car selon Louis-Olivier Pelletier du Club d’impro , il y a deux types de personnes qui s’inscrivent aux cours : « ceux qui veulent faire de la troupe et ceux qui le font comme un outil de développement personnel pour être plus à l’aise en public et être capable de faire de meilleurs pitchs de vente par exemple. » Je suis clairement du deuxième type. Et je considère que l’impro me procure plusieurs bienfaits. En voici 7.

  1. Meilleure capacité à prendre des risques

Faire de l’impro, c’est faire des propositions bonnes et moins bonnes à notre partenaire de jeu ainsi qu’au public. C’est apprendre à se tromper dans un environnement respectueux qui invite à ça. Je prends des risques en m’exposant sur la scène, mais aussi en proposant des idées, des avenues, des réactions. C’est sûr que des fois ça va nulle part, mais c’est un risque à prendre qui ne fait pas mal et dont les conséquences sont bénignes. Et à force de prendre des risques, j’en prends des plus gros. Je gagne en confiance et j’ai de moins en moins peur de me tromper. Louis-Olivier Pelletier ajoute : « En impro, on valorise l’échec, car on y voit des opportunités. Donc plus on improvise, moins on a peur de l’échec. »

Monter sur scène c’est se mettre à risque.

  1. Développement de l’écoute

Écouter l’autre c’est la base de l’impro. Il faut comprendre rapidement ce qu’on est pour l’autre. Quelle est notre relation? Qu’est-ce qu’on veut de l’autre? Il faut être à l’écoute des propositions et lire le non verbal. L’idée c’est d’écouter vraiment. Entièrement. Écouter pour entendre, comprendre et ressentir. Écouter pour pouvoir rebondir sur l’idée, y réagir et l’amener plus loin. Les meilleures impros sont celles où il y a une véritable communion entre les 2 protagonistes. C’est un peu pareil en affaires non?

  1. Plus d’aisance à communiquer

Vous rappelez-vous, à la petite école, lorsque vous deviez faire un exposé oral? Si vous étiez terrorisé, c’est normal. Parler public fait partir des deux plus grandes peurs de la majorité des gens. La beauté de l’improvisation c’est qu’on parle en public de façon ludique. On s’amuse. Ça dédramatise le fait qu’on est sur scène. Oui, c’est stressant les premières secondes. Mais une fois que l’impro est lancée, on oublie qu’on est là. Cette aisance à communiquer m’aide lorsque je présente un concept à un client. Je suis meilleur, car je ne fige pas lorsque je reçois un commentaire inattendu, je fais avec et je rebondis.

  1. Meilleure confiance en soi

Ça prend une certaine forme de courage pour se présenter devant un public pour dire et jouer  n’importe quoi. On sera jugé, c’est sûr. Mais en même temps, on s’en fout. Chaque fois, c’est la même chose, je suis stressé au début, puis je m’amuse et j’oublie que j’étais stressé. Ensuite, je suis fier de l’avoir fait. Et je reçois de l’amour de mes collègues qui rient et applaudissent l’impro. C’est comme relever un défi. Ça nous fait peur. On surmonte cette peur. Puis on est fier. Le fait de surmonter ces sauts dans le vide ajoute une couche de confiance, impro après impro.

  1. Amélioration de la créativité

À la vitesse où se joue l’impro, les neurones se font aller. Les connexions sont rapides. Les barrières tombent. Ce qui sort de ma bouche n’a pas le temps d’être censuré. Les idées sont donc plus originales. Et il faut aussi se réinventer. Comme les scènes nous amènent dans tous les univers, avec toutes sortes de personnages, le spectre d’idées est très large. Je sais que c’est cliché, mais le cerveau est un muscle. Et en impro il travaille vite. Improviser, c’est faire faire un sprint à son cerveau qui doit générer des mots et des idées instantanément.

  1. Plus grande facilité à lâcher prise

Improviser, c’est comme sauter dans le vide. On n’a pas le contrôle. Ça peut partir dans toutes les directions et il faut être prêt à lâcher prise sur l’idée que l’on vient d’amener et qui n’a pas été retenue. L’impro continue, il faut embarquer dans le jeu. Vivre l’instant présent, sans réfléchir, sans essayer de tout contrôler. De toute façon c’est impossible. Entre autres, parce qu’une bonne partie de ce que l’on propose provient directement de notre inconscient.  Ce qu’on dit n’a pas le temps de passer par le filtre de notre égo. Il faut laisser aller ce qui sort et l’assumer.

Pour improviser, il faut sauter dans le vide et lâcher prise.

  1. Amélioration de la capacité à rebondir

Même si ici il n’y a pas d’évènement tragique, l’impro pratique une forme de résilience. Elle améliore notre capacité à se débrouiller avec ce qu’on a (la proposition absurde de notre partenaire de jeu) et d’en tirer le meilleur. D’ailleurs, c’est souvent ce rebondissement qui crée l’effet comique. Donc en me mettant dans des situations difficiles comme trouver un moyen de donner un sens à une impro vraiment bizarre, je pratique ma capacité à me retourner sur un dix cennes. Je trouve des solutions aux problèmes plus rapidement. En d’autres mots, ça aide à devenir plus résilient.

En terminant, l’impro est aussi un moyen original de souder une équipe. « Dans une équipe de travail, c’est bon d’être capable de céder le pouvoir à l’autre, c’est une forme de leadership », affirme Louis-Olivier Pelletier. Donc, la prochaine fois que vous cherchez une activité de bureau différente, au lieu d’improviser, faites de l’impro!

 

 

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Je poursuis la tradition, voici donc la liste de mes mandats de rédaction pour 2021. Je vous partage aussi mes apprentissages de la dernière année, mon coup de cœur ainsi que mon coup de gueule. J’espère que cette petite incursion dans mon univers vous aidera à comprendre le quotidien d’un concepteur-rédacteur.

Liste des mandats de conception-rédaction 2021

Types de projets de rédaction Quantité
Création d’un ton de marque 3
Slogan publicitaire 6
Campagnes de marketing RH (slogan de marque employeur, description de poste, publicité de recrutement, guide d’employé) 8
Scénarisation de vidéo corporative ou publicitaire 24
Rédaction de billet de blogue (article, profil d’entrepreneur, études de cas) 30
Création d’un nom de marque ou de produit 7
Rédaction de posts LinkedIn 32
Rédaction d’infolettres et courriels 25
Slogan de marque 3
Optimisation de profil LinkedIn 2
Conception-rédaction de publicités radiophoniques 18
Rédaction de pages web 141
Animation de formation en rédaction web et image de marque 7
Rédaction de dépliant, feuille de vente et publicité imprimée 10
Coaching d’entrepreneurs en communication numérique 8
Rédaction de posts Facebook 16

Mes trois apprentissages de 2021 :

  1. Les clients A, ceux avec qui j’ai un fit de valeurs et qui reconnaissent ma valeur sont de plus en plus nombreux. J’adore cette relation où le terme collaboration prend tout son sens.
  2. Je n’ai pas investi dans Google Ads depuis 2 ans et je n’en ressens pas le besoin. Pourquoi? Mon référencement organique est excellent, entre autres grâce à mon blogue. Et ma présence LinkedIn me permet d’attirer des clients et de me faire connaitre à un large réseau. De plus, les références de mes clients actuels se multiplient. Ce qui amène des prospects réchauffés qui ont les mêmes valeurs que mes clients actuels. On ne le dirait jamais assez, la meilleure publicité est un client heureux.
  3. J’ai du fun à dire non. Et je ne l’ai jamais dit aussi souvent qu’en 2021. Parce que je ne croyais pas au produit, parce que le prospect n’écoutait pas, parce que le budget n’y était pas, parce que j’étais débordé, parce que je ne le sentais pas…Et je n’ai aucun remords. Parce que j’avais dit OUI à quelque chose de mieux, un projet qui me permettait d’être dans le flow.

Mon coup de cœur :

Le livre Vivre, la psychologie du bonheur (Flow) de Mihaly Csikszentmihalyia. L’auteur y évoque le concept du flow ou d’expérience optimale en français. En résumé, pour vivre cette expérience, il faut rassembler les éléments suivants :

  • Être très concentré et focalisé sur le moment présent.
  • Perdre la conscience de soi, de ses problèmes et de ses préoccupations.
  • Vivre une fusion corps-esprit ou action-conscience.
  • Avoir un sentiment de distorsion du temps – ça passe vite ou lentement.
  • Avoir l’impression de contrôler la situation.
  • Ressentir un sentiment de gratification, d’enrichissement ou le plaisir de faire est même plus intense que le plaisir éventuel de réussir ou de terminer.

En gros, le livre permet d’identifier ces moments miraculeux et d’essayer de les multiplier afin d’être plus heureux, tant au travail qu’en famille ou dans les loisirs. Par exemple, au niveau professionnel, j’ai compris que je n’étais pas dans le flow lorsque j’avais un site web trop facile à rédiger qui n’exigeait pas de ma part d’être créatif et stratégique. Quand le défi est trop faible, je m’ennuie. Au contraire, je peux facilement passer 3 heures à travailler sur un nom d’entreprise sans voir le temps passer ni avoir l’impression de travailler.

Mon coup de gueule :

Tous les consultants, agences web qui ont déjà exploité un client dans un projet web trop long, trop cher, non stratégique en cultivant volontairement le flou autour de leur travail. Lorsque des clients arrivent craintifs, c’est qu’ils ont déjà été échaudés. Souvent parce qu’on n’a pas pris le temps d’écouter, d’expliquer et d’agir en toute transparence.

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Contrairement à ce qu’on peut penser, la créativité est accessible à tous. Tout comme le cerveau qui est un muscle, la créativité est une aptitude, une façon de penser et d’agir qui peut se développer. Et c’est loin d’être pratique pour les artistes uniquement. Pensez à la résolution de problèmes et la recherche de solutions, une personne créative aura plus de facilité, peu importe son domaine. Voici donc quelques trucs pour développer sa créativité.

La créativité est la reine des habiletés à développer.

  1. Lire de tout et de rien

Walt Disney disait que la créativité provenait de la curiosité. Alors, pas étonnant que la curiosité intellectuelle soit source d’inspiration. Lire des romans, des magazines, des essais, des billets de blogue, des livres de développement personnel, enrichit notre vocabulaire, stimule notre curiosité et nous propulse dans l’univers créatif des auteurs.

  1. Consommer des nouvelles

L’actualité est une source sans fin de concepts. D’ailleurs, les meilleurs concepts publicitaires sont souvent inspirés par l’actualité et les tendances lorsqu’ils n’en deviennent pas une. Le père de la pub québécoise, Jacques Bouchard disait que pour être un bon publicitaire il faut être un sociologue du dimanche. Ce qui veut aussi dire qu’en plus d’être au courant des nouvelles, il faut savoir observer et lire le bruit ambiant. En gros, être capable de savoir de quoi parlent les gens à l’arrêt d’autobus.

  1. Écrire ce qu’on apprend

Pourquoi? Pour intégrer et retenir l’information. Faire des métaphores pour expliquer un concept et écrire sur un sujet permet d’avoir du recul. Pourquoi ne pas développer votre créativité en partageant vos expériences et apprentissages en rédigeant un article de blogue? Si vous pouvez en faire une formation, c’est encore mieux.

  1. Ne rien faire

Ça peut paraitre contradictoire, mais le cerveau a besoin de temps de latence pour macérer toutes les informations et en sortir de nouveaux concepts. D’ailleurs, rêvasser et laisser aller son esprit est excellent pour trouver de nouvelles idées. C’est une des raisons pourquoi on a souvent des idées sous la douche.  Donc, se coucher dans l’herbe et regarder les nuages en été, c’est travailler sa créativité.

  1. Explorer

Dans son livre Libérez votre créativité, Julia Cameron propose de se donner des rendez-vous avec notre artiste. C’est-à-dire de se réserver des moments pour découvrir un nouveau quartier, une nouvelle randonnée, un nouveau café, une nouvelle librairie, partir en road trip, voyager, etc. En fait, l’idée est de remplir notre puits à idées en vivant de nouvelles expériences et en découvrant de nouvelles choses. Ensuite, nous pouvons puiser dans notre puits pour nourrir notre inspiration.

  1. Sortir de sa zone de confort

C’est quand la dernière fois que vous avez fait quelque chose pour la première fois? Sortir de sa zone de confort, ça implique de ne pas être bon au début, prendre un risque, essayer. C’est dire oui à une opportunité sans être convaincu de pouvoir livrer. C’est aussi élargir ses horizons un peu plus à chaque fois et faire grandir sa confiance. Parfois, le syndrome de l’imposteur peut nous bloquer. Mais il faut apprendre à le surmonter.

  1. Fuir la perfection

Les Américains disent : « better done than perfect ». Le problème avec la perfection c’est que souvent elle mène à l’inaction. Par exemple une personne qui souhaite écrire un livre se compare à son auteur préféré en se disant que ce qu’elle écrit n’est pas de calibre. Mais elle oublie que son auteur préféré a aussi débuté quelque part. Alors, il faut plutôt fuir la perfection et se dire Just do it.

  1. Écrire 10 nouvelles idées par jour

Selon le spécialiste de la créativité James Alutcher, se forcer à écrire de nouvelles idées permet d’activer les 3 réseaux de la créativité : l’imagination, l’attention et la saillance, soit la capacité de faire des liens entre ce que l’on connait déjà. D’ailleurs « connecting the dots » est la façon dont Steve Jobs définissait la créativité.

En bonus, 3 façons de débloquer sa créativité :

– Réfléchir au problème à l’envers, en changeant des éléments.

– Travailler sur le projet à une heure ou à un endroit différent.

– Aller prendre une marche.

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En voyant une publicité Facebook pour une ceinture qui tient votre bière à votre place, j’ai eu cette réflexion. Ce n’est pas parce qu’aujourd’hui on peut imaginer et imprimer n’importe quel produit en 3D de son sous-sol et le vendre en ligne qu’il faut acheter n’importe quoi.

Je suis conscient qu’avec ma job de rédacteur publicitaire, je suis un rouage de l’industrie du marketing et que je contribue à la société de consommation. Je l’accepte. C’est ce qui paie une partie de mon hypothèque. Et être payé pour avoir des idées, j’aime ça.

Photo by Jp Valery on Unsplash

Mais jamais au grand jamais je n’accepterai de cautionner la surconsommation. En rédigeant du contenu qui fait la promotion d’un produit inutile dont le besoin est créé artificiellement. On n’a qu’à visiter un peu les marchés aux puces, ventes de garage et bazars pour se rendre compte à quel point les Québécois ont des sous-sols et garages remplis de choses dont ils ne se servent pas. Des cossins, des patentes, des bebelles, des guedis, des gogosses achetés sous le coup de l’émotion.

En tant que consommateurs, c’est notre devoir de résister aux modes qui passent aussi rapidement qu’un orage en été. Faites l’inventaire autour de vous. Dans votre garde-robe, combien de vêtements avez-vous achetés sur un coup de tête? Combien d’objets sans âme avez-vous compulsivement commandés sur Amazon? Combien de gadgets à un prix irrésistible avez-vous achetés sur Wish?

J’ai aussi un problème avec l’argument : « Oui, mais c’était à 60 % de rabais ». C’est de la bullshit. Un produit à 99 % de rabais dont vous n’avez pas besoin est un achat de trop. Malheureusement, une industrie énorme s’est bâtie sur ce principe. Mais cette logique ne tient pas. Pour économiser, il ne faut pas acheter. Point à la ligne. À tout le moins, ne pas suracheter.

Tout ça pour dire que c’est contre mes valeurs de créer des textes, des slogans ou des concepts publicitaires pour des produits auxquels je ne crois pas. Lorsque j’accepte un mandat, j’adhère à la mission ou à la raison d’être du produit ou du service. Si je considère que ça peut nuire à la santé, que c’est dangereux ou inutile, je refuse le mandat. C’est une question de respect. Envers moi, envers le consommateur et envers le client.

Si je ne crois au produit, comment pourrais-je en parler de façon convaincante?

La prochaine fois que vous aurez envie d’acheter quelque chose, demandez-vous si ça vous sera encore utile dans deux ans. Regretterez-vous d’avoir mis ça sur votre carte de crédit?

Une chose est sûre, si c’est inutile, ce ne sera pas moi qui vous l’aurai vendue.

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